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Six semaines après l’incendie, RVM tourne à nouveau à 100%

Satigny : volonté, solidarité et beau temps ont permis au patron de la société de recyclage de relever la tête. Il raconte.

Six semaines après l'incendie, l'activité a repris sur le site de RVM, où seul un pan de mur noirci rappelle le drame du 19 juillet.

Six semaines après l’incendie, l’activité a repris sur le site de RVM, où seul un pan de mur noirci rappelle le drame du 19 juillet.

«Mon entreprise est partie en fumée, j’ai tout perdu!», lâchait le 20 juillet dernier Jean-Paul Humair, fondateur de RVM Recycling Valorisation de Matières SA. Il était alors au bord des larmes. La veille, sa société de recyclage située à Satigny avait été dévastée par les flammes. Six semaines plus tard, l’activité a repris sur le site de RVM, où seul un pan de mur noirci rappelle le drame du 19 juillet. Au milieu des containers, un camion-benne dépose son chargement. «Notre activité première, à savoir la collecte et la gestion globale des déchets, est désormais assurée à 100%», déclare le patron qui raconte comment il s’est relevé de cette épreuve.

«Le lendemain de l’incendie nous étions complètement groggy, se souvient Jean-Paul Humair. Puis, à la mi-journée, on a décidé de relever la tête. Ce n’est pas ça qui allait nous arrêter!» L’entrepreneur, également président de l’association des recycleurs de Genève, peut alors compter sur de nombreux soutiens, venant tant de ses proches et de son équipe que de sa clientèle, de ses fournisseurs ou encore d’entreprises actives dans le même secteur.

Pas de licenciements

On lui met à disposition des bureaux, des véhicules de transports ainsi que des locaux pour stocker les déchets qui ne peuvent rester à l’air libre. Certains de ses clients sont provisoirement pris en charge par d’autres sociétés de recyclages du canton. «Même la météo nous a aidés, poursuit Jean-Paul Humair. Grâce au beau temps, on a pu travailler dehors presque tout l’été. Nous n’avons donc pas eu besoin de licencier ou de mettre des collaborateurs au chômage technique.»

Mi-août, le site était entièrement nettoyé. Les restes calcinés du bâtiment principal qui abritait l’entrepôt de stockage et des bureaux ont été évacués. «Sur une flotte de quinze véhicules, treize ont été endommagés par les flammes, rapporte l’entrepreneur. Nous en avons réparés sept rapidement mais six devront être remplacés. Les projets de reconstruction des bâtiments vont débuter ce mois-ci.» Au total, entre les dégâts causés par les flammes, la dépollution du site et la perte d’exploitation, Jean-Paul Humair estime que l’incendie aura coûté au moins 1,5 million de francs.

«Concernant l’origine du sinistre, nous n’avons toujours aucune information, ajoute le patron de RVM. Nous avons de la peine à comprendre d’où ça a pu partir et comment. La veille de l’incendie, tout était bien rangé et il n’y avait pas de déchets dangereux stockés sur le site.» Et de conclure sur une note pleine d’optimisme: «Cette boîte, c’est ma vie. Vous verrez, on fera aussi bien si ce n’est mieux qu’avant!»

Source : tdg.ch

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